Zimbabwe
16.11.05
Interventions urgentes
Appel commun aux dirigeants africains concernant la situation des droits humains au Zimbabwe
16 novembre 2005
Au sein de l’Union africaine et du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), les chefs d'État et de gouvernement africains ont pris un engagement envers les droits humains et l’obligation de rendre des comptes en Afrique. Nous appelons les dirigeants africains à respecter leur engagement et à mettre un terme à leur long silence sur les violations des droits humains commises au Zimbabwe.
Aujourd’hui, au Zimbabwe, des centaines de milliers de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays et se trouvent absolument sans ressources, non pas en raison d’une guerre, d’un tremblement de terre ou d’un tsunami, mais parce que leur propre gouvernement les a expulsées de force, a démoli leurs maisons et a détruit leurs biens et leurs moyens d’existence. Ces agissements, qui sont complètement injustifiables au regard du droit international, ont largement été condamnés. Cependant, les États africains sont restés ostensiblement silencieux face à cette situation et n’ont pas manifesté une volonté politique de réagir à la crise des droits humains au Zimbabwe.
Kofi Annan, le secrétaire général des Nations unies, a décrit les expulsions massives du Zimbabwe comme une « injustice catastrophique … menées avec une indifférence inquiétante pour les souffrances humaines ».
L’Envoyée spéciale des Nations unies pour les questions relatives aux établissements humains au Zimbabwe, Anna Tibaijuka, a indiqué que l’opération gouvernementale Murambatsvina avait affecté directement 700 000 personnes et 2 millions indirectement ; toujours selon elle, l’opération a accéléré une crise humanitaire aux proportions gigantesques.
Les droits humains subissent de nouvelles atteintes dans le cadre de la crise humanitaire. Le gouvernement du Zimbabwe ne peut ou ne veut manifestement pas respecter son obligation d’assurer à la population affectée des niveaux minimaux essentiels en matière d’alimentation, d’approvisionnement en eau, d’abri et de soins médicaux. Il refuse aux victimes l’aide humanitaire dont elles ont si désespérément besoin :
L’absence de respect envers les droits humains qui caractérise le Zimbabwe a déjà fait l’objet de nombreux rapports, y compris ceux publiés en 2005 par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et par l’Envoyée spéciale des Nations unies pour les questions relatives aux établissements humains. Devant des violations aussi massives, bien documentées et reconnues, les États membres de l’Union africaine et des Nations unies ont le devoir de veiller à ce que les recommandations émises par ce genre de mécanismes régionaux et internationaux de résolution des problèmes soient mises en œuvre, afin d’adresser les privations actuelles, qui affectent des citoyens africains, et de dissuader les pratiques nuisibles à l’avenir.
Le silence des États africains face aux graves souffrances provoquées par les expulsions forcées, au Zimbabwe et ailleurs sur le continent, a donné l’impression regrettable d’une approbation tacite de ces expulsions en tant que choix politique.
Aujourd’hui, nous appelons les États africains, individuellement et en leur qualité de membres de l’Union africaine, à :
Nous demandons également aux États africains, en tant que membres des Nations unies :
Supporting organizations:
Au sein de l’Union africaine et du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), les chefs d'État et de gouvernement africains ont pris un engagement envers les droits humains et l’obligation de rendre des comptes en Afrique. Nous appelons les dirigeants africains à respecter leur engagement et à mettre un terme à leur long silence sur les violations des droits humains commises au Zimbabwe.
Aujourd’hui, au Zimbabwe, des centaines de milliers de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays et se trouvent absolument sans ressources, non pas en raison d’une guerre, d’un tremblement de terre ou d’un tsunami, mais parce que leur propre gouvernement les a expulsées de force, a démoli leurs maisons et a détruit leurs biens et leurs moyens d’existence. Ces agissements, qui sont complètement injustifiables au regard du droit international, ont largement été condamnés. Cependant, les États africains sont restés ostensiblement silencieux face à cette situation et n’ont pas manifesté une volonté politique de réagir à la crise des droits humains au Zimbabwe.
Kofi Annan, le secrétaire général des Nations unies, a décrit les expulsions massives du Zimbabwe comme une « injustice catastrophique … menées avec une indifférence inquiétante pour les souffrances humaines ».
L’Envoyée spéciale des Nations unies pour les questions relatives aux établissements humains au Zimbabwe, Anna Tibaijuka, a indiqué que l’opération gouvernementale Murambatsvina avait affecté directement 700 000 personnes et 2 millions indirectement ; toujours selon elle, l’opération a accéléré une crise humanitaire aux proportions gigantesques.
Les droits humains subissent de nouvelles atteintes dans le cadre de la crise humanitaire. Le gouvernement du Zimbabwe ne peut ou ne veut manifestement pas respecter son obligation d’assurer à la population affectée des niveaux minimaux essentiels en matière d’alimentation, d’approvisionnement en eau, d’abri et de soins médicaux. Il refuse aux victimes l’aide humanitaire dont elles ont si désespérément besoin :
- Des milliers d’individus, y compris des enfants, des malades et des personnes âgées, doivent affronter la saison des pluies sans disposer d’un abri suffisant, voire sans aucun abri. Le gouvernement ne fournit pas d’abri à ceux qui en ont besoin, et il empêche les Nations unies et les églises de le faire ; la police a expulsé, au cours de raids nocturnes, des personnes sans ressources qui s’étaient réfugiées dans des églises.
- Plus de quatre millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire, mais le gouvernement limite les distributions alimentaires ; il s’est également opposé à un appel à l’aide humanitaire émis par les Nations unies et il a forcé des dizaines de milliers de personnes à retourner dans des zones rurales déjà gravement touchées par les pénuries alimentaires.
- Des dizaines de milliers de personnes ont besoin d’eau propre et d’installations sanitaires, mais le gouvernement restreint le travail des organisations qui souhaitent les aider.
- Malgré une crise humanitaire déjà grave et un fort déplacement interne, le gouvernement a continué d’expulser la population ; certaines familles ont été expulsées de force plusieurs fois ces derniers mois.
L’absence de respect envers les droits humains qui caractérise le Zimbabwe a déjà fait l’objet de nombreux rapports, y compris ceux publiés en 2005 par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et par l’Envoyée spéciale des Nations unies pour les questions relatives aux établissements humains. Devant des violations aussi massives, bien documentées et reconnues, les États membres de l’Union africaine et des Nations unies ont le devoir de veiller à ce que les recommandations émises par ce genre de mécanismes régionaux et internationaux de résolution des problèmes soient mises en œuvre, afin d’adresser les privations actuelles, qui affectent des citoyens africains, et de dissuader les pratiques nuisibles à l’avenir.
Le silence des États africains face aux graves souffrances provoquées par les expulsions forcées, au Zimbabwe et ailleurs sur le continent, a donné l’impression regrettable d’une approbation tacite de ces expulsions en tant que choix politique.
Aujourd’hui, nous appelons les États africains, individuellement et en leur qualité de membres de l’Union africaine, à :
- exprimer publiquement leur préoccupation au sujet de la dégradation de la situation des droits humains au Zimbabwe, et notamment des violations des droits humains résultant directement de l’opération Murambatsvina ;
- encourager et proposer d’aider publiquement le gouvernement du Zimbabwe à mettre en œuvre urgemment les recommandations des rapports de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et de l’Envoyée spéciale des Nations unies pour les questions relatives aux établissements humains au Zimbabwe ;
- placer la situation humanitaire et relative aux droits humains du Zimbabwe à l’ordre du jour de l’Assemblée des chefs d'État et de gouvernement de l’Union africaine de janvier 2006 ;
- condamner le refus du gouvernement zimbabwéen de coopérer avec l’envoyé spécial de la Commission de l’Union africaine, alors qu’il se trouvait dans le pays en juillet 2005 et d’insister pour que cette personne soit autorisée à retourner au Zimbabwe afin de pouvoir remplir son mandat et faire un rapport à l’Union africaine sur la situation des personnes déplacées internes au Zimbabwe ;
- appeler à une levée immédiate de toutes les restrictions non nécessaires sur la fourniture de l’assistance humanitaire, et notamment les restrictions concernant la fourniture d’abris temporaires ;
- exiger des réparations effectives, notamment en matière d’accès à la justice, d’indemnisation, de garanties de non répétition, de compensation et de restitution si possible, pour les victimes des expulsions, des démolitions et des autres violations des droits humains ;
- exiger que l’impunité protégeant les auteurs de violations des droits humains au Zimbabwe prenne fin, et que les responsables de ces violations soient traduits en justice ;
- s’engager à chercher des solutions alternatives aux expulsions forcées, dans leur propre juridiction.
Nous demandons également aux États africains, en tant que membres des Nations unies :
- d’apporter leur soutien total aux initiatives des Nations unies ayant pour but d’aborder les problèmes des droits humains et de la situation humanitaire au Zimbabwe et de faire pression sur le gouvernement, afin de permettre une observation indépendante des droits humains au Zimbabwe, y compris de la part des Rapporteurs spéciaux des Nations unies ;
- en particulier, aux États africains membres du Conseil de Sécurité des Nations unies – l’Algérie, le Bénin et la Tanzanie –, et aux États qui vont devenir membres en janvier 2006 – le Ghana et la République du Congo – de permettre au Conseil de Sécurité d’être informé régulièrement de la situation au Zimbabwe, y compris en ce qui concerne l’accès humanitaire aux personnes déplacées et vulnérables par les Nations unies.
Supporting organizations:
- ANGOLA
Associacao Justica, Paze Democracia (AJPD) - BOTSWANA
Amnesty International - Botswana
Ditshwanelo (The Botswana Centre for Human Rights)
Women in Law in Southern Africa - Botswana - DEMOCRATIC REPUBLIC OF CONGO (DRC)
Association Africaine de défense des Droits de l’Homme (ASADHO)
Collectif des Jeunes du Sud-Kivu (COJESKI)
Comité Droits de l’Homme Maintenant
Fondation Bill Clinton
La Voix des Sans Voix
Ligue des Electeurs
Mouvement des jeunes et Etudiants pour la Patrie
Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH)
Réseau Provincial de Défense des Droits Humains-Kin (REPRODHOC)
SADC-Youth Movement
Toges Noires - EGYPT
Afro- Asian Peoples' Solidarity Organisation (AAPSO)
The Egyptian Organisation for Human Rights - ETHIOPIA
Initiative Africa (IA) - ERITREA
Human Rights Concern - GHANA
African Women Lawyers Association
Commonwealth Human Rights Initiative (Africa)
Media Foundation for West Africa
People's Dialogue for Human Settlements
The Arc Foundation - KENYA
Amnesty International - Kenya
Association of Media Women in Kenya
Basic Rights
Citizens Coalition for Constitutional Change
Hakijimii Trust
Independent Medical Legal Unit
FIDA Kenya
Kenya Medical Association Human Rights Committee
Kisumu Urban Apostolate Programmes - Pandipieri
Men to Men
Men for Gender Equality
OIKEDOME
People Against Torture
Release Political Prisoners Group
Social Reform Centre
Umande Trust
Young Women Leadership Institute - LESOTHO
Federation of Women Lawyers
Gender and Media Southern Africa (GEMSA)
Lesotho Closthing and Allied Workers Union
Lesotho Council of Non-Governmental Organisations
Lesotho Durham Link
Lesotho Society for mentally Handicapped Persons
Lesotho Youth Federation
Media Institute of Southern Africa - Lesotho
NGO Coalition on the Rights of the Children
Women in Law in Southern Africa - Lesotho
Young Women Christian Association - LIBERIA
Amnesty International - Liberia - MALAWI
Centre for Human Rights and Rehabilitation (CHRR)
Civil Liberties Committee
Institute of Policy Interaction (IPI)
National Media Institute of Southern Africa (NAMISA)
Women in Law in Southern Africa - Malawi - MOZAMBIQUE
Women in Law in Southern Africa - Mozambique - NAMIBIA
Association for Children with Language, Speech & Hearing Impairments (ClaSH) of Namibia
Big Issue Namibia
Clement Daniels Legal Practitioners
Katutura Community Radio 106.2 FM
Legal Assistance Centre of Namibia
Namibia Development Trust
Namibia NGO Forum
!Nara Training Centre
National Society for Human Rights (NSHR)
People's Education, Assistance and Counselling for Empowerment (PEACE) Centre
Sister Namibia
The Rainbow Project
Women Leadership Centre of Namibia - NIGERIA
Civil Resources Development & Documentation Centre (CIRRDOC)
Concerned Professionals (CP)
Gender Development Action (GADA)
Legal Defence and Assistance Project (LEDAP)
Prisoners Rehabilitation & Welfare Action (PRAWA)
Projekthope
Women Advocates Research & Documentation Centre (WARDC) - SENEGAL
Amnesty International - Senegal
Convergence Africaine pour la Democratie et les Droits Humanins (CADDU) - SOMALIA
Justice Watch Association (JUWA)
National Union of Somali Journalists
SADO
Somali Human Rights Defenders Network - SOMALILAND
Samotalis Coalition for Human Rights
Somaliland National Human Rights Network - SOUTH AFRICA
Action Support Centre
Action Support Centre and Coalition for Peace in Africa (COPA)
Amnesty International - South Africa (AISA)
Anti-Corruption Trust of Southern Africa (ACT-Southern Africa)
Association for Community and Rural Advancement (AnCRA)
Association of Rural Advancement (AFRA)
Centre for the Study of Violence and Reconciliation (CSVR)
Centre for Rural Legal Studies (CRLS)
Coalition for Peace in Africa
Community Law Centre
Crisis Coalition Zimbabwe
Eastern Cape Agricultural Research Programme (ECARP)
Free State Rural Development Association
Heal Zimbabwe Trust
Karoo Centre for Human Rights
Land Access Movement of South Africa
Land for Peace
Lawyers for Human Rights - Stellenbosch Office
Legal Assistance Centre
National Land Committee (NLC)
Nkunzi Development Association
Peace and Democracy Project
Programme for Land and Agrarian Studies (PLAAS) - University of Western Cape
Rural Legal Trust (RLT)
South Africa National NGO Coalition (SANGOCO)
Support Centre - ACTION for Conflict Transformation
Southern Cape Land Committee
Solidarity Peace Trust (SPT)
Southern African Women's Institute of Migration Affairs
Southern Africa Litigation Centre
TRAC Mupumalanga
Transkei Land Services Organisation
Treatment Action Campaign
Women on Farm Project
Zimbabwe Action Support Group
Zimbabwe Advocacy Campaign (ZAC)
Zimbabwe Exiles Forum
Zimbabwe Human Rights Lobby Group
Zimbabwe Political Victims Association (ZIPOVA)
Zimbabwe Torture Victims Project (ZTVP) - SUDAN
SIHA Network - SWAZILAND
Coordinating Assembly of NGOs (CANGO)
Women in Law in Southen Africa - Swaziland - TANZANIA
BEB Rural Development Option
Grassroot Initiative Support Trust
Media Institute of Southern Africa - Tanzania
Same Network of NGO/CBOs
Tabora Development Foundation Trust
Tabora Development Society
Tanzania Christian Farm Development Trust - ZAMBIA
Anti Voters Apathy (AVAP)
Catholic Centre for Justice Development and Peace (CCJDP)
Catholic Commission for Justice and Peace
Children in Need (CHIN)
Foundation for Democratic Progress (FODEP)
Justice for Widow and Orphans
Legal Resources Foundation (LRF)
Southern African Centre for Conflict Resolution and Disputes
Women in Law in Southern Africa - Zambia
Women for Change
Zambia Association for Research and Development (ZARD)
Zambia Civic Education Association - ZIMBABWE
Counselling Services Unit
Gays and Lesbians of Zimbabwe (GALZ)
Human Rights Trust of Southern Africa (SAHRIT)
Legal Resources Foundation (LRF)
Media Institute of Southern Africa
Media Monitoring Project of Zimbabwe
Nonviolent Action and Strategies for Social Change
Transparency International Zimbabwe (TIZ)
University of Zimbabwe Legal Aid and Advice Scheme
Women in Law in Southern Africa - Zimbabwe
Women of Zimbabwe Arize (WOZA)
Zimbabwe Association for Crime Prevention and Rehabilitation (ZACRO)
Zimbabwe Association of Doctors for Human Rights
Zimbabwe Civic Education Trust (ZIMCET)
Zimbabwe Human Rights Association (ZimRights)
Zimbabwe Lawyers for Human Rights
Zimbabwe Peace Project - INTERNATIONAL
Amnesty International
Centre on Housing Rights and Evictions (COHRE)
Catholic Institute for International Relations (CIIR)
CIVICUS - World Alliance for Citizen Participation
CONNECTAS
Cordaid
FIAN International
Habitat International Coalition – Housing and Land Rights Network
Human Rights Watch (HRW)
Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT)
International Bar Association’s Human Rights Institute
Network for Social Justice (FAHAMU)
Trocaire - Endorsed by NGOs in Asia, Europe and Americas
Amnesty International – India
A'idun Group
Applied Research Institute - Jerusalem (ARIJ)
Arcilla Research
Asociación Agenda Mujeres, Lima-Perú
Asociación de la Vivienda Económica (AVE)
Asia Pacific Socio-Economic Research Institute
Asia Pacific Forum on Women, Law & Development (APWLD)
Associação De Moradores Do Jardim Nova Esperança I E Ii - Sumaré/Sp – Brasil
Associação Grão - Diversidade e Cidadania
Association for Youth and Cultural Organisation
Barka Foundation for Mutual Help
C.D.D.H – Centro de Defesa dos Direitos Humanos, Brazil
Centre for Trade Union & Workers Services (CTWC)
Centro de Direitos Humanos de T.Otoni
Centro de Direitos Humanos, Brazil
Centro de Estudios Legales y Sociales/Center for Legal and Social Studies (CELS), Argentina
Centro de Estudos e Ação da Mulher Urbana e Rural - Brasil
Centro de Estudos e Defesa do Negro no Pará – CEDENPA
Charter on Poverty Issues (Canada)
Comité de Campaña por una vivienda Digna
Concordamos e assinamos esta Declaração Conjunta, Brazil
Condepe Conselho Estadual de Defesa dos Direitos da Pessoa Humana, Brazil
Corporación Humanas de Chile
Curitiba – Brasil
D.D.H – Centro de Defesa dos Direitos Humanos, Brazil
Educational Assistance Organs Federation
Ensan Center for Democracy and Human Rights (Palestine)
Entidade APJ - Aprender Produzir Juntos
European Roma Rights Centre , Hungary
Faorlist e da Comissão de Direitos Humanos da Alepa
FDDCA_ Frente de Defesa dos Direitos da Criança e do Adolescente do Vale do Mucuri;
Federação de Órgãos para Assistência Social e Educacional (FASE) (Social and
FOCO - Argentina
Foro de Mujeres del Mercosur, Paraguay
Grupo Tortura Nunca Mais da Bahia- Brasil
Grupo Tortura Nunca Mais/Paraná, Brazil
Grupo Tortura Nunca Mais/São Paulo, Brazil
Habitat International Coalition - Latin America
Human Rights Council
Igreja Evangélica Projeto Vida em Volta Redonda
Instituição: Missionárias de Jesus Crucificado, Brasil
Instituto de Desenvolvimento e Direitos Humanos (IDDH)
Instituto de Estudos Sócio Ambientais - IESA
Instituto Palmas
International Development Exchange
LANUD – Instituto Latino Americano das Nações Unidas para a Prevenção do Delito e
Macapá - Brasil
MAM FUNDACIONAL, Peru
Mines, Minerals & People (mm&P) - India
Movimento Nacional de Direitos Humanos (National Human Rights Movement), Brazil
Movimentos Sociais de Teófilo Otoni
NASA - Núcleo de Ação Solidáira à Aids, Brazil
National Alliance of HUD Tenants
National Economic and Social Rights Initiative, USA
Núcleo de Atendimento as Vítimas de crimes Violentos NAVCV
Ordem dos Advogados do Brasil, Brasil
Organização Ser Mulher – Centro de Estudos e Ação da Mulher Urbana e Rural - Brasil
Pastoral do Menor-Diocese de T.Otoni;
People's Movement for Human Rights Learning (PDHRE)
Peruvian Women Center Flora Tristan, Diverse Women Diary
Public Against Torture in Israel
SCANOVI - Associação de Catadores de Materiais Recicláveis Teófilo Otoni, MG-BRASIL
Social Rights Advocacy Centre, Canada
Tratamento do Delinqüente, Brazil
União Geral Dos Moradores Dos Bairros Vilas E Jardins De Curitiba E Região Metropolitana -
Vânia de Melo vValadão Cardoso
Zimbabwe Watch