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En réponse à la crise sanitaire de la Covid-19, le gouvernement du Botswana a prolongé à deux reprises la Loi sur les pouvoirs d’urgence (Emergency Powers Act, EPA) d’avril 2020, qui restreint le droit à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Cette loi d’urgence interdit le droit de grève et punit la publication d’informations « visant à tromper » le public sur la Covid-19 d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison. Le porte-parole de l’opposition, le juge Molhabane et les journalistes Letsogile Barupi et Oratile Dikologang ont été arrêtés, détenus et inculpés en avril 2020, sur la base des règlements de l’EPA.
Le droit d’asile est encore largement bafoué dans le pays, tandis que les conditions de vie et de sécurité dans les camps de réfugiés sont mauvaises.
Le pays fait également partie d'une minorité de pays d'Afrique australe qui continuent à appliquer la peine de mort, notamment en recourant à des condamnations à mort obligatoires qui ne répondent pas à l'exigence du droit international de permettre un examen individualisé des circonstances entourant une personne particulière pour certains délits. Les personnes condamnées à mort se retrouvent dans une situation où elles n'ont aucun moyen de savoir si leur exécution est imminente.