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Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants: ratification ou adhésion État partie depuis le 11 janvier, 1995
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Tadjikistan

Tour d’horizon

Les autorités mènent depuis des années une sévère répression contre l’opposition politique et la société civile indépendante, n’hésitant pas, bien souvent, à invoquer les lois antiterroristes. Selon un rapport de l’OMCT paru en 2019, une nouvelle loi relative au barreau, ainsi que plusieurs procès secrets intentés à des juristes connu·e·s pour leur engagement en faveur des droits humains, ont entraîné une grave pénurie d’avocat·e·s. Le Comité contre la torture des Nations unies a condamné en 2018 l’impunité dont jouissaient les agents de l’État responsables d’actes de torture, de décès en détention inexpliqués et des conditions inhumaines qui régnaient dans les prisons. Dans le même temps, une coalition d’ONG de lutte contre la torture s’est imposée comme modèle pour toute l’Asie centrale, en réussissant à obtenir pour la première fois la condamnation de membres des services de sécurité de l’État impliqués dans des actes de torture.

Les autorités restreignent de plus en plus l’espace dans lequel les organisations de défense des droits humains et les juristes indépendant·e·s peuvent légalement apporter une assistance aux victimes d’atteintes aux droits humains, et notamment d’actes de torture. Les amendements apportés, entre autres, à la Loi sur les associations publiques, officiellement pour combattre le blanchiment d’argent, le terrorisme et le financement du terrorisme, ont limité de manière drastique la possibilité pour les défenseur·e·s des droits humains et pour les citoyen·ne·s en général de créer et de gérer des organisations de la société civile à l’abri de toute ingérence indue. Parallèlement, plusieurs organismes officiels se sont vu octroyer de vastes pouvoirs leur permettant de se livrer à des inspections fréquentes et intrusives des ONG. Enfin, des journalistes et des avocat·e·s ont fait l’objet de poursuites pénales pour avoir pris la défense de victimes.

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