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Bien qu’elle ait ratifié la Convention contre la torture en 1998 et qu’elle offre de solides garanties constitutionnelles en matière de respect des droits humains, l’Afrique du Sud fait l’objet de nombreuses accusations de torture, mettant en cause des fonctionnaires de police. Le nombre des décès en garde à vue est d’ailleurs en augmentation sensible. La fréquence qui ne se dément pas des violences liées au genre et de la violence domestique est un autre problème très préoccupant. Ces violences, qui vont des abus sexuels au meurtre, en passant par la tentative de meurtre, touchent les femmes et les jeunes filles. Elles donnent rarement lieu à l’ouverture d’une information et la police n’enquête généralement pas sur ces affaires, d’où l’absence d’éléments médicolégaux. Les femmes et les jeunes filles continuent par ailleurs de se heurter à des obstacles lorsqu’elles veulent avoir accès à des services et à une information en matière de santé reproductive.
Les réfugié·e·s, les demandeur·se·s d'asile et les migrant·e·s sont victimes de violences xénophobes systématiques, en partie alimentées par des années d’impunité pour les attaques passées et par les carences de la justice pénale. Ces personnes vulnérables se retrouvent ainsi exposée et sans protection, avec des conséquences qui peuvent être fatales. L’OMCT a contribué à la mise en lumière de ces problèmes lors de la 66e session du Comité contre la torture des Nations unies, en 2019.