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Bien que la torture soit totalement prohibée aux termes de l’article 28 de la Constitution, le Cap-Vert a encore des progrès à faire pour respecter vraiment la Convention contre la torture. Des cas de brutalité policière à l’égard de détenu·e·s sont régulièrement signalés, ainsi que des allégations de profilage ethnique lors d’opérations de sécurité et d’enquêtes. D’autres accusations très inquiétantes font état de violences policières contre des jeunes, exercées à titre de punition extrajudiciaire. Les prisons du Cap-Vert sont surpeuplées. La population carcérale a doublé au cours des 20 dernières années, au détriment des mesures de substitution à l’emprisonnement. Des cas de mauvais traitements de détenu·e·s et de violences liées au genre ont été signalés. Le Cap-Vert doit également faire face à un autre défi : celui des nombreux enfants prostitués, mendiants, revendeurs de drogue ou vendeurs ambulants, qui risquent d’être victimes de la traite des êtres humains. L’OMCT et ses partenaires locaux continueront de communiquer des informations et de dénoncer des situations auprès du Comité contre la torture et de lutter pour que les droits reconnus dans la Convention soient réellement appliqués.