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Le Ghana est connu pour la répression des personnes LGBTIQ+. La législation ghanéenne criminalise les relations entre personnes de même sexe et, en 2020 et 2021, plusieurs rapports ont fait état de discours haineux et de violences à l'encontre de la communauté LGBTIQ+ et de ses militants.
En raison de la pandémie de Covid-19, le gouvernement a introduit le projet de loi sur l'imposition des restrictions, qui restreint fortement les droits à la liberté de mouvement et de réunion pacifique. Parmi les autres violations des droits humains figurent la censure et les abus à l'encontre des journalistes, la violence à l'égard des femmes, des enfants et des personnes handicapées, les exécutions extrajudiciaires commises par les autorités et les allégations de corruption endémique. Bien que le gouvernement ait adopté le projet de loi sur le droit à l'information (Right to Information Bill) en 2019 pour répondre à ces critiques, l'impunité des représentants de l'État reste un problème.
Les conditions carcérales dans le pays continuent de se détériorer avec une surpopulation rampante et des conditions insalubres. Toutefois, en 2021, le président a gracié plusieurs prisonniers afin de prévenir la propagation du virus Covid-19. Au cours de la dernière décennie, le chef de l’Etat a également commué la peine de mort de certains détenus, conformément à la Convention contre la Torture.