Alerte: Du choc à la guérison, le parcours des victimes de la torture - Notre podcast
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Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants: ratification ou adhésion État partie depuis le 21 aout, 1986. État partie au Protocole facultatif à la Convention (OPCAT) depuis le 18 octobre, 2006
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Sénégal

Tour d’horizon

Le Sénégal jouit depuis plusieurs décennies d’une réelle stabilité politique et sécuritaire. Contrairement aux pays voisins, il ne connaît pas d’escalade de la violence en raison du terrorisme. Les réformes juridiques et institutionnelles des 10 dernières années ont donné naissance à une législation satisfaisante en matière de lutte contre la torture. Le nouveau Code pénal définit et prohibe la torture selon les termes de la Convention contre la torture. C’est là le résultat d’une action commune de plaidoyer menée par l’OMCT et son partenaire sénégalais au sein du Réseau SOS-Torture, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (RADDHO), qui ont régulièrement soumis des rapport alternatifs au Comité contre la torture des Nations unies depuis la ratification de la Convention par le Sénégal, en 1986.

Toutefois, malgré les efforts consentis par le gouvernement, certains problèmes perdurent, tels que l’impunité des responsables d’un recours abusif à la force de la part de la police contre des manifestant·e·s. Autre problème : les conditions de détention, qui restent très dures et insalubres, dans des prisons surpeuplées, et qui sont la cause de décès. Le sort des enfants des rues, les talibés, est préoccupant depuis des décennies. Ce phénomène reste très répandu, malgré les nombreuses mesures, législatives et autres, qui ont été prises.

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