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Depuis son indépendance en 2011, le Soudan du Sud, qui faisait auparavant partie du Soudan, connaît une guerre civile marquée par des violences massives à l’égard des civils. Le pays a pourtant ratifié la Convention contre la torture en 2015. Les auteurs d’atteintes graves aux droits humains commises dans le cadre du conflit armé jouissent d’une totale impunité. Les atteintes au droit international ne font l’objet d’aucune enquête, et encore moins de poursuites. Malgré l’accord de paix signé entre le Soudan et le Soudan du Sud, des combats sporadiques opposent les forces gouvernementales et les groupes armés, menaçant la vie de milliers de civils et donnant lieu à des atteintes graves et nombreuses au droit international humanitaire (attaques menées sans discrimination, recrutement et utilisation d’enfants soldats, actes de violence sexuelle, etc.).
Les mineur·e·s sont tout particulièrement touché·e·s. Utilisé·e·s au combat et dans le cadre de fonctions de soutien, en tant que porteur·euse·s, cuisinier·ère·s ou espion·ne·s, ils/elles sont exposé·e·s à toutes sortes de violences, allant du viol au meurtre, en passant par l’enlèvement. Les établissements scolaires sont réquisitionnés par l’armée, ce qui prive les enfants de tout accès à l’enseignement. Les actes de violence sexuelle sont commis en série. Ils constituent une tactique de guerre, visant les membres d’un autre groupe ethnique. Les opposant·e·s et les personnes critiques du gouvernement, notamment les journalistes et les défenseur·e·s des droits humains, sont souvent placé·e·s en détention arbitraire dans des conditions déplorables, sans inculpation ni perspective de procès, et sont soumis·e·s à la torture.