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La population tchadienne est confrontée à de nombreux problèmes liés à l’insécurité dans la région. Les civils sont souvent pris au piège dans le conflit avec Boko Haram. Les informations faisant état de meurtres ou d’enlèvements de civils, ainsi que de destructions de maisons d’habitation, sont fréquentes, surtout dans les bassins nord et sud de la région du Lac Tchad. Les forces de défense et de sécurité se livrent à des arrestations et à des détentions arbitraires. Des cas de violences sexuelles sont signalés, y compris des viols de femmes et d’enfants, en particulier aux abords des camps pour réfugié·e·s et pour personnes déplacées, sans que leurs auteurs soient jamais inquiétés. L’impunité est la conséquence des carences dont souffre la justice tchadienne et qui compromettent le droit à un examen impartial et dans les meilleurs délais de toute affaire, ainsi que le droit à des réparations et à une indemnisation. Le Tchad est également confronté à un problème d’exploitation des enfants et à leur enrôlement dans des groupes armés. Le recrutement des enfants soldats par toutes les parties au conflit est en hausse.
Qui plus est, malgré une certaine amélioration sur le plan législatif, des progrès restent à faire pour en finir avec des pratiques traditionnelles qui portent atteinte à l’intégrité physique et à la dignité humaine des femmes et des fillettes. L’OMCT et son réseau SOS-Torture continuent d’œuvrer pour la protection des défenseur·e·s des droits humains et pour une meilleure application de la Convention contre le torture au Tchad.