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Les autorités cubaines continuent de réprimer et de sanctionner la dissidence et l’expression publique de critiques, n’hésitant pas à recourir à des méthodes telles que les violences physiques, la dénonciation publique, les restrictions de la liberté de déplacement ou encore le licenciement. Les opposant·e·s politiques, les défenseur·e·s des droits humains et les journalistes sont souvent poursuivi·e·s et condamné·e·s pour atteinte à la sûreté de l’État. Certain·e·s sont brièvement placé·e·s en détention en l’absence de tout mandat judiciaire, au titre de notions pénales ambiguës, telles que la « dangerosité sociale pré-pénale », censées justifier l’adoption de mesures sécuritaires et de restrictions du droit de circuler librement, une surveillance attentatoire à la vie privée, des agressions physiques et divers autres actes d’intimidation et de harcèlement.
La détention est souvent utilisée pour empêcher certaines personnes de participer à des manifestations ou à des rassemblements pacifiques sur des thèmes politiques. De nombreuses informations font état de l’usage de méthodes coercitives, voire de la torture, lors des interrogatoires. Les personnes suspectes sont ainsi privées de sommeil, placées en détention à l'isolement ou encore soumises à de brusques changements de température. Ces pratiques ont été documentées dans un rapport soumis au Comité contre la torture lors du dernier examen de Cuba, en 2012. L’OMCT suit de près la répression exercée sur les défenseur·e·s des droits humains et appelle à la libération de toutes les personnes détenues arbitrairement en raison de leurs opinions politiques.