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Au Paraguay, de nombreuses informations font état d’une pratique courante de la torture et des mauvais traitements par la police et par le personnel pénitentiaire, sur fond d’impunité totale. Les défenseur·e·s des droits humains, et notamment les militant·e·s écologistes, sont également victimes de violences et continuent d’être poursuivi·e·s en justice pour leurs activités. Les minorités et les groupes marginalisés se heurtent à une sévère répression : les membres de la communauté LGBTIQ+ font fréquemment l’objet d’agressions verbales ou physiques de la part de personnes qui contestent leurs droits, sans que la police nationale ne les protège ni n’arrête leurs agresseurs. Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations unies a demandé au Paraguay de protéger les droits des populations autochtones, en respectant notamment leurs revendications concernant les terres qu’elles occupent, les expulsions étant fréquentes. L’OMCT a évoqué ces problèmes préoccupants lors de la 47e session du Comité contre la torture des Nations unies, en 2011. Elle s’est donné pour priorité de faire changer la définition de la torture dans la législation paraguayenne, qui n’est pas satisfaisante et est source d’une très forte impunité.