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Depuis l’arrivée à la Présidence de Rodrigo Duterte, en juin 2016, les Philippines sont confrontées à une multiplication des exécutions extrajudiciaires, des violences policières et des cas de torture - y compris sur des enfants. Ces actes sont notamment commis dans le cadre de la « guerre contre la drogue » décrétée par le chef de l’État, qui aurait déjà fait plus de 27 000 morts.
La « guerre contre la drogue » de Rodrigo Duterte s’est également traduite par une explosion des incarcérations, y compris de mineurs. En mars 2020, les centres de détention du pays avaient atteint 534 % de leur capacité normale, ce qui faisait du système carcéral philippin le plus surpeuplé au monde.
Les défenseur·e·s des droits humains philippin·e·s sont régulièrement inculpé·e·s sur la foi d’accusations mensongères, placé·e·s en détention provisoire prolongée, menacé·e·s ou assassiné·e·s en toute impunité, le but étant de discréditer leurs activités légitimes et de faire taire les critiques. Ils/elles sont en outre souvent qualifié·e·s de « terroristes » ou d’« ennemi·e·s du peuple » pour encourager les actes de violence à leur égard. Les conditions dans lesquelles ils/elles militent sont de plus en plus difficiles. Les ONG sont contraintes de se conformer à des procédures administratives et financières invasives. De nouvelles lois répressives limitent un certain nombre de droits fondamentaux et de libertés essentielles, notamment la liberté d'expression et de réunion pacifique.