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L’impunité reste la règle, y compris depuis la fin de l’occupation indonésienne (de 1975 à 1999). Cette situation empêche le Timor-Leste de respecter ses engagements internationaux, notamment ceux pris au titre de la Convention contre la torture. On déplore l’absence de tout effort concerté destiné à traduire en justice les responsables du meurtre ou de la disparition de quelque 18 600 personnes, de plus de 11 000 cas de torture signalés et de plus d’un millier de cas de violences sexuelles présumés (dont des cas de viol et d’esclavage sexuel). Par ailleurs, la police, encouragée par certains hauts responsables du gouvernement, fait un usage excessif de la force à l’égard de personnes soupçonnées d’infractions de droit commun, renforçant encore un peu plus une logique de violence et d’impunité.