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Le Kirghizistan a beau être un État plus démocratique que ses voisins aux régimes autoritaires, la torture y est aussi répandue que dans le reste de l’Asie centrale. On y retrouve le même non-respect de l’obligation de rendre des comptes lorsque des agents de l’État se rendent coupables de faits de torture, et les mêmes conditions de vie dégradantes dans les prisons. En outre, les autorités n’assurent pas la sécurité des défenseur·e·s des droits humains et des membres de la communauté LGBTIQ+ face aux violences de l’extrême-droite. Le Kirghizistan a remis son deuxième rapport au Comité contre la torture des Nations unies avec 10 ans de retard. Son troisième rapport, également transmis en retard, devait être examiné fin 2020. L’OMCT plaide depuis des années pour la libération des défenseur·e·s des droits humains et des militant·e·s emprisonné·e·s.