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Le 24 février 2022, l'armée russe a envahi l'Ukraine, dans un acte d'agression totalement non provoqué et injustifié qui viole de manière flagrante la Charte des Nations Unies. Au cours des semaines suivantes, des groupes de défense des droits humains et les médias ont publié de nombreux rapports sur des allégations de torture, de disparitions forcées, de viols et d'autres violations graves des droits humains commises dans les régions d'Ukraine occupées par les forces russes. L'OMCT continue de documenter ces cas avec les organisations partenaires sur le terrain.
Avant ces dramatiques développements, le bilan de l’Ukraine en matière de droits humains restait mitigé. Les progrès étaient ralentis par l’instabilité politique et la corruption. Lors de son dernier examen, en 2014, le Comité contre la torture des Nations unies a critiqué la définition de la torture qui figurait dans le droit ukrainien comme étant non conforme aux normes internationales. Il a également dénoncé les conditions de vie dans les prisons. Les autorités n’assurent pas la sécurité des défenseur·e·s des droits humains et des membres de la communauté LGBTIQ+ face aux violences de l’extrême droite. L’ONU a signalé une forte hausse des allégations de torture et de disparitions forcées au lendemain du conflit armé dans l’est de l’Ukraine, ainsi qu’en Crimée annexée par la Russie en 2014.