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Les défenseur·e·s des droits humains et les opposant·e·s au gouvernement sont victimes d’arrestations arbitraires, torturé·e·s et placé·e·s en détention à l'isolement par les forces de sécurité. Les auteurs de tels actes jouissent d’une totale impunité. Bien que l’Algérie soit partie à la Convention contre la torture, la torture et les mauvais traitements constituent apparemment un problème structurel. Ces pratiques sont en augmentation depuis le début du mouvement de contestation Hirak, en 2019. Militant·e·s pacifiques et journalistes sont arrêté·e·s de manière arbitraire, maltraité·e·s et torturé·e·s, puis condamné·e·s au titre de dispositions du Code pénal sanctionnant, par exemple, le fait de porter atteinte à l’intégrité de la sûreté nationale. Les groupes de défense des droits des femmes, très actifs dans les manifestations, sont également visés par la répression.
Les autorités judiciaires n’ont rien fait pour enquêter sur le sort réservé à des milliers de personnes disparues de force depuis les années 1990, ni pour identifier, poursuivre et punir les responsables de ces disparitions. L’OMCT continuera à se battre pour obtenir la libération de centaines de militant·e·s des droits humains actuellement en détention.