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Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants: ratification ou adhésion État partie depuis le 25 juin, 1986
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Égypte

Tour d’horizon

Les autorités égyptiennes ont eu de plus en plus souvent recours ces dernières années à des méthodes répressives, telles que la détention provisoire prolongée, les disparitions forcées ou le harcèlement judiciaire pour faire taire les voix qui s’élèvent pour les critiquer, n’hésitant pas à ouvrir des informations infondées sous l’accusation d’atteinte à la sûreté nationale.

La façon dont l’Égypte réprime les manifestant·e·s et les personnes dissidentes constitue un problème de nature structurelle. Les forces de l’ordre ont recours à une force excessive et disproportionnée, procèdent à des disparitions forcées, à des arrestations collectives et à des actes de torture et d’autres mauvais traitements. Les défenseur·e·s des droits humains et les journalistes sont souvent arrêté·e·s et placé·e·s en détention de façon arbitraire pour avoir simplement voulu exprimer leur opinion de façon pacifique. Le sort des personnes en détention est très préoccupant. De nombreuses informations font état de l’usage généralisé de la torture, les auteurs présumés de tels actes n’étant que très rarement poursuivis. La détention prolongée à l'isolement et le refus des visites des proches, ainsi que l’absence de soins médicaux appropriés, contribuent à faire que les conditions de détention sont très souvent inhumaines en Égypte.

Les autorités maintiennent arbitrairement en détention des personnes migrantes, réfugiées ou demandeuses d’asile, y compris des enfants. Autre sujet de préoccupation : l’arrestation et l’inculpation de personnes LGBTI+ en raison de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle, réelle ou présumée, les contraignant dans bien des cas à subir un examen anal ou un examen de détermination du sexe – des pratiques qui s’apparentent à des actes de torture. L’OMCT se mobilise pour mettre un terme à toutes les formes de harcèlement, notamment au niveau judiciaire, dont peuvent faire l’objet les défenseur·e·s des droits humains et demande la libération de toutes les personnes détenu·e·s de façon arbitraire.

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