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Le gouvernement impose des restrictions aux libertés et aux droits humains fondamentaux, ce qui réduit considérablement l'espace civique. De nombreux défenseurs des droits humains, journalistes et militants ont été victimes d'arrestations arbitraires, de disparitions forcées, d'isolement prolongé, de torture et d'autres mauvais traitements. L'agence de sécurité de l'État (SSA) est également impliquée dans plusieurs violations des droits humains sous le prétexte de la sécurité nationale. Les membres du réseau SOS-Torture de l'OMCT militent pour la libération des militants des droits humains détenus arbitrairement dans les prisons des EAU.
L'OMCT a soumis deux rapports avec ses partenaires, le Gulf Centre for Human Rights (GCHR) et Mwatana for Human Rights, portant principalement sur le cadre législatif et la pratique de la torture dans les prisons, ainsi que sur l'implication de l'Etat dans le conflit au Yémen. Le CAT a émis des recommandations majeures sur ces sujets en enjoignant aux EAU d'aligner leur définition de la torture sur la Convention ; de prendre toute mesure pour prévenir, enquêter et punir les actes de torture, y compris dans les régions du Yémen sous contrôle des EAU.