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Les travailleur·se·s migrant·e·s, notamment les domestiques de sexe féminin, doivent toujours obtenir l’autorisation de leur employeur pour quitter le pays, une condition qui entraîne souvent exploitation et abus. Qui plus est, la confiscation de fait du passeport par l’employeur, ainsi que le non-renouvellement par ce dernier du permis de séjour et de la carte de santé de leur employé·e, exposent ce/cette dernier·ère à un risque d’arrestation et de détention pour séjour illégal au Qatar. Le gouvernement a signé un accord avec l’Organisation internationale du travail (OIT), dans lequel il s’est engagé à mettre ses lois et ses pratiques en conformité avec les normes internationales relatives au travail.
Les violences liées au genre constituent un autre sujet préoccupant, étant donné le peu d’empressement mis par le gouvernement pour faire de la violence domestique, et notamment du viol conjugal, une infraction pénale, d’où la prévalence d’un climat d’impunité totale pour les auteurs de violences à l’égard des femmes. Les châtiments corporels des enfants sont toujours autorisés, à la maison, dans les lieux d’accueil, permanents ou uniquement de jour, et dans les établissements scolaires. Les tribunaux qatariens continuent de prononcer la peine de mort, qui a été appliquée à cinq reprises entre 2012 et 2018.