Bélarus
08.08.21

Bélarus un an après

Le 9 août 2020, le Bélarus a organisé une élection présidentielle qui a officiellement donné à Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, un nouveau mandat. Des dizaines de milliers de Bélarusses ont considéré que les élections étaient truquées et sont descendus dans la rue lors de manifestations pacifiques de masse.

Il s'en est suivi des arrestations massives, des passages à tabac et même la torture d'un grand nombre de citoyens. Au cours des derniers mois, cette répression sans précédent a de plus en plus ciblé des militants des droits humains, des journalistes indépendants, des avocats qui ont pris la défense des victimes de brutalités policières ou tout simplement des citoyens ordinaires qui ont défendu leurs convictions. Des médias ont été fermés et des groupes de défense des droits humains sont en train d'être «liquidés», selon le terme officiel qui remonte à l'époque stalinienne.

Nous avons interviewé cinq Bélarusses : trois militants des droits humains, un avocat et une photo-journaliste. Ils ont tous payé un lourd tribut pour leur foi dans les droits humains, la primauté du droit ou simplement la vérité : détention et coups, perte d'emploi, organisations fermées, exil forcé, séparation familiale.

Malgré tout, ces femmes et ces hommes partagent une forte confiance dans le potentiel de leur pays et un espoir inébranlable que demain sera meilleur qu'aujourd'hui. Lisez leurs histoires et regardez notre vidéo (sous-titres en anglais).