Les femmes

En mai  2022, le Groupe a lancé un rapport dans le cadre d’un symposium organisé en ligne auquel ont participé la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes et les filles, ses causes et ses conséquences, des spécialistes des droits des femmes de l'Inde et du Pakistan, ainsi qu'une défenseure des droits des femmes d’Afghanistan qui a survécu à des actes de violence. Le rapport intitulé Les femmes brisent le silence – la torture fondée sur le genre en Asie met en lumière la pratique de la torture fondée sur le genre qui comprend les actes de violence en détention, la violence domestique, la traite des êtres humains, la violence reproductive, les mutilations génitales féminines, les violences sur le lieu de travail, les violences sexuelles et d'autres formes de violations des droits des femmes. Il promeut l'utilisation d’un cadre de lutte contre la torture, lequel constitue un nouvel outil efficace pour apporter un réel changement.

Au cours de la dernière décennie, le nombre de femmes en prison a augmenté rapidement : en Asie, elles représentent désormais 50 % de la population carcérale ; en Amérique centrale et du Sud, 19 % ; en Afrique, 24 %. Les femmes en détention sont particulièrement vulnérables et risquent notamment d’être victimes de violences sexuelles. Dans le cadre de notre projet Covid-19 et détention, nos partenaires qui travaillent au Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan et Tadjikistan ont inspecté des centres de détention pour femmes et leur ont fourni une aide juridique. Au total, 2400 femmes ont ainsi reçu régulièrement la visite de l’organisation Union of Crisis Centre au Kazakhstan et plus de 150  détenues au Tadjikistan ont pu bénéficier de meilleurs soins médicaux fournis par Human Rights Centre Tajikistan.